http://membres.lycos.fr/jcbouchez/Epmemo.htm
http://www.protic.net/profs/menardl/3acommunaute_app/memoire_et_apprentissage.htm
http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/challamel/autrement_91/mem.html
http://perso.wanadoo.fr/crao/education/memoire.htm (Ci-dessous, un
court extrait de ce site)/
La mémoire et l'école
Alain Lieury a calculé ce qu'on exigeait en terme de mémoire, d'un élève
de 6°. Il est arrivé au chiffre de 6000. Mais on constate que les élèves
en acquièrent en moyenne 2500. Les élèves les plus faibles n'en ont
acquis, à la fin de la 6° que 1000, alors que les meilleurs en
connaissent 4000.
Ceci
montre que les capacités de la mémoire sont immenses mais pas
illimitées. Ceci montre aussi qu'on est sans doute beaucoup trop
exigeant et que ça doit bien être un peu générateur d'échec.
Que
penser alors, lorsqu'on constate que les manuels de 5° proposent 10 000
mots nouveaux dont 5 500 en moyenne sont acquis par les élèves. LA
MOITIE !!!
Mémoire et réussite scolaire
On
oppose souvent mémoire et raisonnement en voulant privilégier ce
dernier. C'est parce que mémoire est, dans l'idée de beaucoup, synonyme
de "apprendre par coeur". Or il faut bien faire la différence entre
mémoire lexicale "par coeur", et mémoire sémantique qui est celle du sens
des mots.
La
répétition peut effectivement conduire certains élèves à "apprendre
comme un perroquet", mais elle permet surtout d'établir des relations
entre les mots (selon la manière d'apprendre).
Les
moyens mnémotechniques montrent rapidement leurs limites dans
l'apprentissage parce qu'il s'en tiennent à enrichir la mémoire
lexicale.
Les études montrent que la mémoire encyclopédique en histoire,
géographie et sciences naturelles est un meilleur prédicteur de la
réussite scolaire que celle en mathématique. La conception selon
laquelle le raisonnement est le facteur essentiel de la réussite
scolaire est donc fausse...
D'après Alain Baddeley, professeur de psychologie
cognitive à l'université de Cambridge